Un petit témoignage pour « dédramatiser »


Un petit témoignage pour « dédramatiser », ne soyez pas terrifiées!
Enceinte de 5 semaines j’avais opté pour l’ivg médicamenteuse qui, pour ma part, n’a pas fonctionné (je vous rassure c’est moins de 5% des cas et j’ai plus de 40 ans), j’ai du passer par l’aspiration.
J’ai beaucoup consulté internet pour voir des avis, qui, soit dit en passant étaient dans la grande majorité des cas des témoignages « atroces » du coup je m’attendais au pire et NON, ce n’est pas du tout atroce.
Je pense surtout que le traumatisme psychique peut effectivement être la chose difficile mais dans mon cas, j’ai CHOISI de ne pas mener à terme cette grossesse; des femmes se sont battues pour avoir ce droit et nous ne sommes ni des « salopes », ni des monstres ni des « meurtrières »; Nous sommes + de 200 000 femmes par an en France donc NON vous n’êtes pas seules =) Et la grande majorité des femmes que je connais a déjà du passer par là (sauf qu’on n’en parle pas)
Alors s’il vous plait les filles, ne culpabilisez pas; ça ne vous empêche pas d’être des femmes fantastiques et de faire des enfants plus tard qui seront choisis et aimés dans des supers conditions plutôt qu’un enfant malheureux (et vous aussi)
Le souci viendrait plus du net (pour ne citer que cette source) où tout est fait pour vous faire culpabiliser, alors marre de culpabiliser les femmes, notre poids, notre âge et notre »utérus », c’est NOTRE corps ne l’oubliez pas!

Lily

Revho : Réseau Entre la Ville et l'Hôpital pour l'Orthogénie
2020-06-24T09:17:21+00:00

Lily

J’ai beaucoup consulté internet pour voir des avis, qui, soit dit en passant étaient dans la grande majorité des cas des témoignages « atroces » du coup je m’attendais au pire et NON, ce n’est pas du tout atroce. Je pense surtout que le traumatisme psychique peut effectivement être la chose difficile mais dans mon cas, j’ai CHOISI de ne pas mener à terme cette grossesse;

Je désire partager mon expérience et mon approche afin de rassurer mais aussi d’informer


Je viens de réaliser mon IVG médicamenteuse aujourd’hui et je désire partager mon expérience et mon approche afin de rassurer mais aussi afin d’informer les femmes concernées/intéressées par ce choix de pratique.
Comme chacune, je me suis renseignée en plus de mes connaissances basiques en matière d’IVG (puisque c’est la première fois que je me retrouvais face à cette situation) et j’ai opté pour la médicamenteuse à la vue de mon délais de grossesse.
Pour votre info de bout à bout la procédure s’est faite en 1 semaine et demie, super rapide !
Concernant le vif du sujet et mon avortement en pratique, j’ai pris en cabinet le comprimé de mifépristone dont le rôle est de tuer l’oeuf, donc stopper la grossesse et préparer l’utérus et le col à l’expulsion. Pas d’effets gênants après ce produit si ce n’est dans mon cas des douleurs utérines bien ciblées et des saignements.
Je peux comprendre que cette méthode en traumatise certaines, en ce qui me concerne j’ai vraiment bien vécu cette IVG, le plus dur pour moi ayant été sans nulle doute la douleur, j’ai eu extrêmement mal pendant longtemps et sans répit, pourtant je suis une habituée des fortes règles et je suis peu douillette, donc oui malgré les anti-douleurs préparez-vous à avoir mal, c’est un fait !
Bon courage à toutes !

Laure

Revho : Réseau Entre la Ville et l'Hôpital pour l'Orthogénie
2020-06-24T09:18:44+00:00

Laure

Je viens de réaliser mon IVG médicamenteuse aujourd’hui et je désire partager mon expérience et mon approche afin de rassurer mais aussi afin d’informer les femmes concernées/intéressées par ce choix de pratique.

Notre corps nous appartient, sachons faire les meilleurs choix pour nous, quels qu’ils soient


A 36 ans, je me suis retrouvée enceinte pour la première fois de ma vie. Un accident, comme on dit, mais les accidents n’arrivent pas qu’aux autres. Je n’ai jamais voulu avoir d’enfants et mon compagnon, qui en a déjà deux grands, n’en souhaite plus. L’avortement était pour moi (pour nous) LA solution.
J’ai rapidement pris RDV avec mon médecin traitant qui a été d’une grande écoute. S’en sont suivis la prise de sang et l’échographie de datation qui ont confirmé la grossesse. J’en étais à 6 semaines… Habitant à la campagne, dans un département très rural, je n’avais que peu de choix pour faire pratiquer l’IVG [...] Heureusement, j’ai pu alors avoir un RDV pour le surlendemain.
Étant encore dans les délais légaux, j’ai pu avoir recours à l’IVG médicamenteuse [...]
Aujourd’hui, je peux dire que je me sens bien et soulagée. Je ne regrette pas d’avoir pris la décision d’avorter, je me connais assez pour savoir que je ne le regretterai pas dans le futur ; je regrette juste d’avoir eu à la prendre.
Pour autant, je vais bien, je me sens bien maintenant que tout cela est passé, ce qui n’aurait pas été le cas si j’avais poursuivi cette grossesse.
Notre corps nous appartient, sachons faire les meilleurs choix pour nous, quels qu’ils soient.

Lady Magnolia

Revho : Réseau Entre la Ville et l'Hôpital pour l'Orthogénie
2020-06-24T09:34:42+00:00

Lady Magnolia

A 36 ans, je me suis retrouvée enceinte pour la première fois de ma vie. Un accident, comme on dit, mais les accidents n’arrivent pas qu’aux autres. Je n’ai jamais voulu avoir d’enfants et mon compagnon, qui en a déjà deux grands, n’en souhaite plus. L’avortement était pour moi (pour nous) LA solution. J’ai rapidement pris RDV avec mon médecin traitant qui a été d’une grande écoute. S’en sont suivis la prise de sang et l’échographie de datation qui ont confirmé la grossesse. J’en étais à 6 semaines… Habitant à la campagne, dans un département très rural, je n’avais que peu de choix pour faire pratiquer l’IVG [...] Heureusement, j’ai pu alors avoir un RDV pour le surlendemain. Étant encore dans les délais légaux, j’ai pu avoir recours à l’IVG médicamenteuse [...] Aujourd’hui, je peux dire que je me sens bien et soulagée. Je ne regrette pas d’avoir pris la décision d’avorter, je me connais assez pour savoir que je ne le regretterai pas dans le futur ; je regrette juste d’avoir eu à la prendre. Pour autant, je vais bien, je me sens bien maintenant que tout cela est passé, ce qui n’aurait pas été le cas si j’avais poursuivi cette grossesse. Notre corps nous appartient, sachons faire les meilleurs choix pour nous, quels qu’ils soient.
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Revho : Réseau Entre la Ville et l'Hôpital pour l'Orthogénie
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